Marie visited a few days ago with her photos place-marked into How Many Roads? Not so many minutes after we started going over them we were laughing so hard we were almost crying. Our parents must have been so proud of us! Here she writes:
Pourquoi ai-je été aussi touchée en voyant les photos de Jonathan?
Elles m’ont ramenées directement vers les miennes de la même époque . J’ai eu un irrepressible besoin de fouiller dans mes vielles boîtes pour les retrouver, les comparer, les jumeler…
C’est un moment commun… même si c’est de part et d’autre de la frontière.
Avoir 20 ans dans les années 70, membre d’une cohorte très importante de jeunes en rupture avec un système politique et économique…la contre-culture!
Nous nous distinguions dramatiquement de nos parents qui avaient vécu la crise et la guerre, nous étions plus insouciants, plus libres, plus créatifs, prêts à prendre plus de risques…
Que sont nos amis devenus…que nous avions de si près tenus…et tant aimés… comme dans la complainte de Ruteboeuf
Qu’est-ce qu’on a fait de nos rêves… comme le chantait si justement Sylvain Lelièvre…
How many roads…
On se retrouve aujourd’hui…peut-être moins nombreux…plusieurs ont déserté vers un confort trop douillet…
Mais le désir d’un monde plus juste ne s’éteint pas
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